Règle n° 1: Auditez votre process de commercialisation et éliminez les failles.
Règle n° 2: Rédigez des documents commerciaux vous protégeant de clients indélicats.
Règle n° 3: Vérifiez et analysez la capacité de vos clients de vous régler à échéance.
Règle n° 4: Déterminez des délais de règlement adaptés.
Règle n° 5: N'oubliez pas que le moyen de paiement a aussi un impact !
Règle n° 6: Envisagez de protéger votre poste clients par des solutions adaptés à votre activité et à vos besoins (factor, assurance crédit...).
Règle n° 7: Déterminez un schéma de relance et appliquez le ! (en fait, définissez en plusieurs en fonction de la clientèle concernée).
Règle n° 8: N'oubliez pas les règles de bases de la relance et passez la main au bon moment.
Règle n°9: En cas de Procédures Collectives (nobody's perfect !), sachez agir de façon à optimiser vos chances de récupération.
Règle n° 10: Formez vous sur ces points afin de les maîtriser parfaitement !
Les prochaines formations: ici.
Vous voulez en savoir plus sur le sujet ou avez un cas particulier à me soumettre: contactez moi.
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vendredi 17 octobre 2014
mardi 22 juillet 2014
Autour de la réforme des Procédures Collectives: Season Finale
Titre-clin d'oeil à mon premier article sur le sujet, voici donc le dernier article de cette première saison de la réforme des Procédures Collectives, qui concernera une innovation crée en faveur de l'entrepreneur individuel: Le Rétablissement Professionnel.
En parallèle de la demande de Rétablissement Personnel, une demande d'ouverture de Procédure de Liquidation Judiciaire doit être faite afin que le Tribunal soit en mesure d'orienter le dossier vers l'une ou l'autre de ces issues,
Plusieurs conditions pour pouvoir en bénéficier :
- - Etre une personne physique donc
- - Avoir un patrimoine professionnel séparé du
personnel (donc avoir adopté le statut d’EIRL)
- - Ne pas avoir de salarié depuis moins de 6 mois
- - Avoir un actif déclaré limité (montant déterminé via décrêt: 5.000 Euros)
- - Ne pas faire l’objet d’une procédure collective
- - Et ne pas avoir fait l’objet d’une Clôture pour
insuffisance d’actif ou pour rétablissement professionnel les 5 années
précédant l’ouverture du rétablissement professionnel.
Seul le débiteur peut saisir le Tribunal ; celui-ci
statue sur la demande sur avis préalable du Ministère Public.
En parallèle de la demande de Rétablissement Personnel, une demande d'ouverture de Procédure de Liquidation Judiciaire doit être faite afin que le Tribunal soit en mesure d'orienter le dossier vers l'une ou l'autre de ces issues,
Un juge commis est désigné, assisté d’un mandataire
judiciaire, pour encadrer la Procédure.
La durée de la procédure est de 4 mois, qui consiste en une
phase d’enquête : les conditions d’ouverture sont-elles réunies ? le
débiteur ne devrait-il pas faire l’objet d’une liquidation judiciaire ?
Le mandataire sollicite les créanciers connus pour connaître
le montant de leur créance et les invite à répondre dans les 2 mois.
Attention, il ne s’agit pas là d’une déclaration de créance; les obligations et contraintes existantes en matière de déclaration de créances ne se retrouvent donc pas ici.
De la même façon, il n’y a pas d’arrêt des poursuites, même
si le juge commis peut la décider, sur demande du débiteur.
La principale conséquence de la procédure de rétablissement
est l’effacement des dettes pour la personne concernée ; encore faut-il préciser quelles sont ces
dettes :
- - Celles antérieures à l’ouverture de la procédure
- - Portées à la connaissance du juge commis et
ayant fait l’objet d’une information au créancier
- - A l’exclusion de certaines dettes, notamment de
type alimentaires et des salariées
- - Visées par l’ordonnance de clôture
La mise en liquidation judiciaire peut intervenir dans le courant de la procédure , notamment si dans le cadre de la phase d'enquête, il est constaté que le débiteur doit se voir appliqué ce régime et non le rétablissement professionnel.
Par ailleurs, malgré l’ordonnance de clôture, une liquidation judiciaire
peut être ouverte postérieurement, les créanciers dont les dettes ont été
effacées recouvrent leurs droits et n’ont pas à effectuer de déclaration de
créances.
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